vendredi 18 septembre 2009

Le Prophète Saad

Et voilà le Prophète des temps modernes a parlé.

Le monde entier attendait ses déclarations festoyantes.

Il est vrai que Saad est nommé depuis plus de 75 jours sans former le gouvernement de désunion nationale, pis sans même se démener pour la formation de son équipe.

Passons sur la façon pour la moins inélégante et anticonstitutionnelle avec laquelle le jeune Bleu a présenter sur un papier dactylographié, son équipe mort-né.

Passons sur l’outrepassement de ses prérogatives constitutionelles ce qui est un oiseau de mauvais augure pour la suite.

Passons sur le fait quil est, par sa façon d’agir, en train de pousser l’opposition à ne lui faire aucune concession, ne vient – il pas de donner la preuve par A + B de son envie de s’accaparer le pouvoir, tout le pouvoir.

Enfin aprés tant de temps perdu, peut etre pas, au moins le temps de festoyer tous les soirs, le prophète a parlé : mon action repose sur deux sourates et je serai intransigeant et intraitable la dessus.

Sourate 1 : pas de place au gouvernement pour les recalés aux élections législatives. Sachant qu’aucun texte, ni juridique ni même dans les bandes dessinées, ne le stipule. Sachant également et de tout temps, des personnalités politiques recaléss font partie de nos gouvernements fantôches n’est ce pas le cas actuellement du beau frère du Roi d’Arabie saoudite , le Nassib Lahoud?

Sourate 2 : adopter le principe des ministères tournants. En somme trouver une parade loufoque pour reprendre le ministère des télécommunications, ministère O combien sensible depuis les dernières révélations de l’affaire de Barouk. Mais l’opposition doit se réjouir de cette démarche, sauter au cou du petit Cheikh, l’embrasser jusqu’à l’étouffement, d’amour bien évidemment. Et du coup reprendre le ministère des finances, puisqu’il s’agit d’une tournante, sans jeu de mot, ça va de soi.

Le prophète a parlé, mas sa fourche a languée, Hélasssssssss.
Comme quoi nul n’est prophète dans son pays et encore moins le jeune héritier.

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